Le rôle de l’ergonomie dans le télétravail : Créez un environnement de travail confortable et productif à domicile

Le télétravail est devenu une pratique courante dans le monde professionnel, et de plus en plus d’entreprises adoptent ce mode de travail flexible. Cependant, travailler à domicile peut présenter des défis ergonomiques pour les employés. L’ergonomie, en tant que science qui étudie l’adaptation des conditions de travail à l’homme, joue un rôle crucial dans l’optimisation de l’environnement de travail à domicile, en veillant à ce que les employés bénéficient d’un espace de travail confortable, sûr et productif.

1. Les défis ergonomiques du travail

Le télétravail prolongé peut entraîner des problèmes de santé et de bien-être pour les employés, tels que des douleurs au dos, au cou et aux épaules. L’absence d’un poste de travail ergonomique et adapté à domicile peut conduire à une posture inadéquate et à une fatigue musculaire accrue. Pour remédier à ces problèmes, il est essentiel d’identifier ces défis ergonomiques afin de mettre en place des solutions adéquates.

2. L’aménagement de l’espace de travail

Créer un espace de travail dédié et ergonomique est primordial pour favoriser la concentration et la productivité lors du télétravail. Le choix du mobilier adapté, l’optimisation de l’éclairage, et l’organisation de l’espace de travail de manière ergonomique sont des éléments essentiels pour éviter les troubles musculo-squelettiques et les problèmes de santé. Des études montrent que l’aménagement d’un espace de travail ergonomique contribue à réduire le stress et l’épuisement professionnel tout en améliorant la performance et la qualité du travail accompli.

3. L’ergonomie numérique

  1. L’ergonomie numérique

Le télétravail implique souvent une utilisation prolongée d’appareils numériques tels que les ordinateurs, les tablettes et les smartphones. Cette utilisation excessive peut entraîner des troubles musculo-squelettiques, notamment au niveau des poignets, des mains et des yeux. L’ergonomie numérique vise à optimiser l’interaction entre l’utilisateur et les interfaces numériques pour réduire les contraintes physiques et visuelles. Des conseils seront présentés pour ajuster la hauteur de l’écran, utiliser des accessoires ergonomiques et adopter des pauses régulières pour prévenir les risques liés à l’utilisation des écrans.

L’ergonomie joue un rôle essentiel dans le télétravail en contribuant à la santé, au bien-être et à la productivité des employés. En appliquant les bonnes pratiques d’ergonomie, les employés peuvent créer un environnement de travail confortable et productif à domicile. Les entreprises ont également un rôle important à jouer en soutenant leurs employés dans leur transition vers le télétravail et en mettant en place des politiques favorables à l’ergonomie. En investissant dans l’ergonomie, les entreprises peuvent créer un environnement de travail favorable, où les employés se sentent bien et sont plus performants, tout en contribuant à leur santé et leur épanouissement professionnel.

Les plantes dépolluantes au bureau

Les plantes dépolluantes sont de plus en plus populaires dans les espaces de travail, car elles ont la capacité à purifier l’air en éliminant les polluants tels que les produits chimiques de construction, les composés organiques volatils et les particules en suspension. Les plantes ont également un impact positif sur la santé mentale et physique des employés, en réduisant le stress et en améliorant la concentration.

Il y a de nombreuses plantes qui sont efficaces pour purifier l’air, mais voici quelques-unes des meilleures plantes dépolluantes pour les espaces de travail :

  • Le spider plant (Chlorophytum comosum) est un excellent choix pour les espaces de travail, car il est facile à entretenir et capable de purifier l’air en éliminant les produits chimiques de construction et les particules en suspension.
  • L’aloe vera (Aloe barbadensis) est une plante succulente qui est également efficace pour purifier l’air et améliorer la qualité de l’air. Il est également connu pour ses propriétés hydratantes et cicatrisantes.
  • Le lierre d’intérieur (Hedera helix) est une plante grimpante qui est particulièrement efficace pour éliminer les composés organiques volatils (COV) tels que le formaldéhyde et le benzène. Il est également connu pour améliorer l’humidité de l’air.
  • Le dracaena (Dracaena spp.) est une plante d’intérieur populaire qui est efficace pour purifier l’air en éliminant les produits chimiques de construction et les particules en suspension. Il est également connu pour améliorer l’humidité de l’air.

Il est important de noter que pour obtenir des résultats optimaux, il est recommandé de proposer plusieurs plantes dans un espace de travail, plutôt que d’en planter une seule. Il est également important de s’assurer que les plantes sont correctement entretenues en leur fournissant suffisamment de lumière, d’eau et de nutriments.

En conclusion, les plantes dépolluantes sont un excellent choix pour les espaces de travail, car elles ont la capacité à purifier l’air en éliminant les polluants, et ont également des bienfaits pour la santé mentale et physique des employés. Il est important de choisir les bonnes plantes pour votre espace de travail et de les entretenir correctement pour obtenir des résultats optimaux.

L’ergonomie des postes de travail : comment éviter les douleurs et les accidents ?

L’ergonomie des postes de travail est un sujet important pour la santé et le bien-être des employés. Il s’agit de la science de l’adaptation des conditions de travail aux caractéristiques physiques, mentales et sociales des travailleurs. Les postes de travail mal adaptés peuvent entraîner des douleurs, des troubles musculo-squelettiques (TMS) et même des accidents de travail.


Il existe plusieurs facteurs à prendre en compte lors de la conception d’un poste de travail ergonomique. Tout d’abord, il est important de s’assurer que le mobilier de bureau, comme les chaises et les tables, est réglable pour s’adapter aux différentes tailles et aux usages qu’en font les employés. Les écrans d’ordinateur doivent être positionnés à une hauteur confortable pour éviter les douleurs au cou et aux épaules. Les claviers et les souris doivent également être bien positionnés pour éviter les douleurs aux mains et aux poignets.


En outre, il est important de s’assurer que les collaborateurs ont suffisamment d’espace pour se déplacer, pour bouger (zone de débattement) et pour stocker leurs affaires. Les espaces de travail doivent être suffisamment éclairés et ventilés pour maintenir une bonne qualité de l’air. Il est également important de s’assurer que les employés ont accès à des pauses régulières pour se détendre et se reposer.


Enfin, il est important de sensibiliser les collaborateurs aux risques liés à l’utilisation de postes de travail inadaptés et de leur fournir des informations et des outils pour améliorer leur ergonomie de travail. Il est également recommandé de mettre en place des programmes de formation sur l’ergonomie et de procéder régulièrement à des évaluations des postes de travail pour détecter les problèmes potentiels.

En conclusion, l’ergonomie des postes de travail est un sujet important pour la santé et le bien-être des employés. Il est important de prendre en compte les différents facteurs liés à l’ergonomie lors de la conception des postes de travail, de sensibiliser les employés aux risques liés à l’utilisation de postes de travail inadaptés et de mettre en place des programmes de formation et des évaluations régulières pour améliorer l’ergonomie de travail.

Le document unique d’évaluation des risques professionnels est-il obligatoire ?

Oui, il est obligatoire d’avoir un document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) !
Si ni la forme, ni le contenu du document unique n’est fixé par la réglementation, la réalisation de ce document constitue quant à elle une obligation pour tous les chefs d’entreprise.
En effet, l’évaluation et la prévention des risques professionnels font partie des obligations de tout employeur. Il s’agit d’anticiper les accidents ou maladies qui pourraient intervenir à cause du travail, pour les empêcher.
En effet, l’employeur doit retranscrire et mettre à jour dans un document unique les résultats de l’évaluation des risques professionnels pour la santé et la sécurité des travailleurs (Article R4121-1).
Cette analyse comporte un inventaire des risques identifiés dans chaque unité de travail de l’entreprise ou de l’établissement, y compris ceux liés aux ambiances thermiques.
La mise à jour du DUERP est réalisée (Article R4121-2):
 – au moins chaque année pour les entreprises d’au moins 11 salariés;
 – lors de toute décision d’aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail ;
 – lorsqu’une information supplémentaire intéressant l’évaluation d’un risque dans une unité de travail est recueillie.
L’évaluation des risques professionnels s’inscrit dans le cadre général de l’obligation de sécurité incombant à l’employeur. Les textes prévoient que l’employeur doit prendre « les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de l’établissement » (Article L4121-1) y compris des travailleurs temporaires ou encore des stagiaires.
Sanctions : en l’absence de document unique d’évaluation des risques professionnels, le chef d’entreprise peut être condamné à une amende de 1 500 euros portée à 3 000 euros en cas de récidive (5).

Graphic designers discussing on whiteboard with their colleagues during meeting

Quelles sont les mesures de prévention à privilégier en cas d’épisode de forte chaleur ?

Le soleil tape et les températures s’élèvent ! Vous devez être vigilant et organiser l’activité des salariés travaillant en extérieur en prenant de soin de :

  1. limiter les temps d’exposition à la chaleur ou effectuer une rotation des tâches lorsque des postes moins exposés en donnent la possibilité ;
  2. limiter le travail physique intense et le port de charge répétitif  ;
  3. permettre une période d’acclimatation suffisante avant le passage au travail à plein régime ;
  4. éviter le travail isolé et privilégier le travail d’équipe ;
  5. augmenter la fréquence des pauses de récupération ;
  6. aménager des espaces de repos climatisées ;
  7. prévoir une source d’eau fraîche et inciter les salariés à boire souvent ;
  8. établir une procédure d’urgence en cas de malaise lié à l’exposition à la chaleur.

Référence : Article L4121-1 du Code du travail

Ergonomie : parlons du métier d’ergonome

On entend parfois parler du métier d’ergonome au travail mais on ne pense pas aux personnes qui exercent le métier. Et oui, outre la définition proprement dite de l’ergonomie qui se présente comme une étude scientifique améliorant les conditions de travail des salariés, il existe aussi des personnes qui exercent ce métier. En quoi consiste-t-il ? Quels sont ses missions ? Focus.

Qu’est-ce que le métier d’ergonome ?

L’ergonome est une personne qualifiée chargée d’améliorer et d’analyser les conditions de travail des employés d’une entreprise. Il vise une meilleure adaptation des lieux, des situations, des équipements utilisés pour offrir le maximum de sécurité et de confort à tous les salariés. En termes plus simples, l’environnement du travail est son domaine de notoriété, tout en réduisant les risques d’accidents et en optimisant la sécurité de tous. En général, il n’y a pas que les entreprises qui font appel à un ergonome. Les collectivités et diverses organisations ont également recours à ces professionnels, non seulement pour augmenter la performance mais surtout pour concevoir un système de travail adapté et productif.

Les missions de l’ergonome

L’ergonome a plusieurs missions à accomplir. Il doit avoir des connaissances approfondies en santé, en sociologie, en anthropométrie, en psychologie et technique. Il a également besoin de ses bonnes capacités d’analyse pour détecter tous les besoins d’une entreprise. Grâce à ces habiletés, il peut améliorer le système déjà prédéfini et ajouter d’autres dispositifs dans le but d’améliorer la qualité de vie des travailleurs. C’est pour cela qu’un ergonome est un professionnel diplômé ayant suivi des études supérieures en ergonomie. Il suit des enseignements provenant de plusieurs disciplines comme par exemple la sociologie des organisations, en psychologie sociale et anatomie.

Dans le cadre d’une démarche participative et concertée, l’ergonome :

  • Étudie toutes les conditions du travail établies au sein de l’entreprise ;
  • Analyse le milieu des salariés, écoute leurs besoins et prend le temps d’étudier toutes les possibilités d’améliorations ;
  • Présente les rapports d’étude au responsable et aux représentants du personnel,
  • Examine avec toutes les parties prenantes, les contraintes et les solutions à adopter ;
  • Conçoit et réalise un espace de travail adapté à tous les salariés.

La réalisation de ce nouvel espace de travail demande une grande collaboration avec les diverses fonctions de la société : technique, financier, logistique, etc. L’ergonome se remet ensuite à son travail et réalise :

  • L’installation d’une nouvelle chaine de montage ou l’agencement de nouvelles machines ;
  • La modification des espaces avec l’ameublement, les outils de travail et les produits utilisés ;
  • La formation des salariés sur l’usage des nouveaux équipements et sur les nouvelles méthodes de travail.

Après cette mission de restructuration et d’aménagement, l’ergonome reste en contact avec les responsables pour assurer le suivi et pour analyser les impacts des modifications apportées. Les répercussions sont régulièrement positives mais il se peut qu’elles génèrent des effets indésirables non-prévus. Dans ce cas, l’ergonome revient sur place et examine les blocages empêchant la réalisation des missions.

Les attributions du Comité Social et Économique (CSE)

Les attributions du Comité Social et Économique (CSE) seront effective au 1er janvier 2020, date à laquelle chaque entreprise de plus de 11 salariés, doit avoir mis en place le Comité Social et Économique ou CSE. Quelles vont être les attributions de ce comité ?

Les attributions du Comité Social et Économique (CSE)

La mise en place du Comité Social et Économique (CSE) dans chaque entreprise s’inscrit dans l’objectif d’initier ou d’instaurer un dialogue social et économique. L’une des principales attributions du CSE se rapporte à la santé, la sécurité et aux conditions de travail au sein de l’entreprise. Pour ce dernier point, il lui faut s’assurer que le Code du travail est respecté. S’il se présente une violation de celui-ci et qu’un employé veut adresser une réclamation à l’employeur, cette réclamation peut être portée par le CSE.

Du moins les membres de la délégation du personnel sont ceux qu’il faut contacter. Entre aussi dans ses attributions la détection de tout ce qui pourrait constituer une menace pour la santé du personnel ou pourrait être à l’origine d’accidents de travail. Pour ce faire, il peut initier une enquête ou même une inspection sur les conditions de travail.

Si une source de danger potentiel est repérée, il a la charge d’en informer l’employeur. A ce moment-là, un dialogue doit s’instaurer en vue de prises de mesures correctrices. Il en est de même en cas de constat d’atteinte aux droits des personnes : harcèlement sexuel, prises de sanction ou licenciement abusifs, mesures discriminatoires homme/femme.

Formation des membres de la délégation du personnel CSE.

Les missions attribuées aux membres de la délégation du personnel sont d’une importance capitale. Toutefois, ils n’ont pas tous la formation requise pour les assumer. De ce fait, avant de prendre leur fonction, une formation en matière de santé, de sécurité et sur les bonnes conditions de travail doit leur être dispensée. Si un déplacement est prévu, toutes les charges relatives à la formation doivent être supportées par l‘entreprise.

Parmi ces coûts, citons les frais de déplacement de la ville de résidence du membre du CSE  et le lieu de la formation. Il en est de même des frais de séjour : indemnités et hébergement. Quant aux coûts à payer à l’organisme qui dispense la formation, il est aussi à la charge de l’employeur. Au fait quels organismes sont habilités à dispenser de telles sessions de formation ? Mentionnons, entre autres, des centres de formation rattachés à des organisations syndicales ou des instituts spécialisés. Au terme de son mandat, le représentant du personnel du CSE peut assister à des sessions de recyclage.

Le but recherché est d’augmenter les compétences de chaque membre pour lui permettre de mieux assurer ses fonctions. Mais la finalité c’est la mise en place d’un milieu de travail propice à la réalisation de chacun, employeur et employés.

 

Travail posté ou travail de nuit

Travail posté ou travail de nuit. Cela se réfère à des horaires de travail qui ne se conforment pas aux horaires de travail dits standards. Quels en sont les avantages et les inconvénients ?

Travail de nuit et travail posté

Un travail de nuit ou un travail posté correspond à un travail accompli selon un horaire qui n’obéit pas aux horaires standards. C’est quoi d’abord un horaire standard ? En ce qui concerne le nombre de jours, le travailleur doit être présent au poste 5 jours sur 7. Les deux derniers jours de la semaine sont des jours de repos hebdomadaire. Pour ce qui est du nombre d’heures quotidien, en général il en faut huit. Au total, cela donne une semaine de 40 heures. Dans le cas d’un travail posté, les postes doivent en général, couvrir une amplitude de 24h.

Il est évident que personne ne peut soutenir, seule, un tel rythme de travail. D’où la nécessité de constituer deux ou trois équipes qui vont se succéder au poste selon un rythme propre à chaque entreprise, avec des horaires atypiques. Comme une partie de ces horaires atypiques peuvent tomber la nuit, à chaque entreprise de définir la succession des équipes : selon un rythme fixe ou en alternance.

Avantages et inconvénients du travail posté ou du travail de nuit

Les horaires atypiques, et tout particulièrement le travail de nuit, peuvent constituer un facteur de risque pour les travailleurs. En effet, l’organisme est soumis à un rythme dit circadien, programmé par une horloge interne, et qui agit sur de nombreuses activités physiologiques dont la prise alimentaire, les sécrétions hormonales et l’alternance de la veille et du sommeil.

Cette perturbation des rythmes biologiques peut se manifester par l’apparition d’effets sur la santé. Le corps humain est réglé selon un rythme biologique en rapport avec le cycle de veille/sommeil : travail le jour, sommeil la nuit. Un changement de ce rythme entraine des troubles métaboliques plus ou moins graves.

Ces conséquences sur la santé sont classées en risques avérés, risques probables ou risques possibles. Sans entrer dans les détails, les maladies suivantes peuvent être générées : diabète de type 2, hypertension artérielle. Liste non exhaustive. Au vu de ces risques sur la santé, la législation du travail prévoit une visite médicale périodique pour détecter la survenue de ces pathologies qui peuvent être classées maladies professionnelles. A titre de prévention, le recours à l’expertise d’un ergonome est recommandé. Spécialiste de la sécurité du lieu de travail, il va être de bon conseil pour la mise en place de mesures préventives adéquates.

Comité Social et Économique

Le code du travail prévoit la mise en place dans chaque entreprise d’un Comité Social et Économique ou CSE, avant le 1er janvier 2020. De qui se compose-t-il ? Comment sont désignés ses membres ?

Composition du Comité Social et Économique

La mise en place d’un Comité Social et Économique est obligatoire dès lors que le nombre des employés atteint le minimum de 11, au moins durant 12 mois consécutifs. Il est mis en place en remplacement des IRP ou Instances Représentatives du Personnel. La date butoir pour sa mise en place définitive est fixée au premier janvier 2020.

Les attributions du CSE sont distinctes selon l’effectif de l’entreprise et plus développées dès que le seuil de 50 salariés est franchi.

Si l’entreprise comprend deux établissements distincts, un CSE doit être mis en place dans chacune des deux. En même temps il doit aussi y avoir un CSE central. Le  Comité Social et Economique se compose d’un côté de l’employeur ou son représentant et, de l’autre, des représentants du personnel. C’est l’employeur ou son représentant qui préside les réunions du CSE. Selon le nombre des employés, il peut se faire assister de collaborateurs qui ont voix consultative. Le nombre des représentants du personnel est défini selon le nombre des employés de chaque entreprise. Par exemple :

  • une entreprise employant 20-74 employés, 2 représentants sont prévus de siéger au sein du CSE
  • Une autre ayant 200-249, va avoir 10 représentants.

A noter qu’à chaque membre titulaire doit correspondre un membre suppléant. Il peut assister aux réunions du CSE en cas d’absence du titulaire.

Comment sont désignés les membres du Comité Social et Économique :

Du côté de l’employeur, la question ne se pose pas. C’est lui, ou un représentant qu’il désigne, qui va siéger dans le CSE. S’il y a moins de 50 employés au sein de l’entreprise, l’employeur peut se voir assisté par des collaborateurs dont le nombre ne doit pas dépasser celui des représentants du personnel.

Dans le cas d’une entreprise avec plus de 50 employés, il peut se faire assister par trois collaborateurs. Quoi qu’il en soit, ces collaborateurs n’ont qu’une voix consultative. Pour les représentants du personnel, ils sont désignés par voie électorale. Le scrutin se fait par vote secret sous enveloppe ou par voie électronique. C’est un scrutin à deux tours. Le mandat de chaque membre dure 4 ans. Tout membre élu a droit de cumuler trois mandats successifs. Avant que l’élection ne soit organisée, l’employeur doit diffuser une information concernant sa tenue. L’élection doit se tenir au maximum 90 jours après la diffusion de l’information sus-citée. Il arrive qu’une élection se solde par un constat de carence par manque de candidat. A ce moment-là, une organisation syndicale au sein de l’entreprise ou un salarié, peut demander une réorganisation de l’élection.

Une fois saisi de cette demande, l’employeur va devoir engager la procédure d’information dans le mois qui suit. Une élection partielle peut être initiée par l’employeur dans le cas où le nombre des représentants des employés est réduit de moitié ou si un collège électoral n’est plus représenté dans le CSE. Avec la remarque toutefois : une telle élection partielle n’est pas permise dans les six mois qui précédent la fin des mandats des membres de la délégation du personnel du CSE.