Montrez-moi votre bureau, je vous dirai comment vous travaillez…

Combien de fois par jour vous plaignez-vous d’une petite douleur lié à l’ergonomie du travail sur écran, d’une gêne ici ou tout simplement d’une lassitude extrême face à vos obligations professionnelles ? Ces désagréments trouvent bien souvent leur origine dans la même cause : l’ergonomie du travail sur écran. Un petit souci qui peut très vite prendre de l’ampleur quand on sait que nous nous sédentarisons de plus en plus.

L’informatique est un outil merveilleux, mais aussi un bourreau qui nous contraint à rester, des heures durant, assis à la même place. C’est dire si l’ergonomie du travail sur écran sera importante pour réduire au maximum les tendinites, douleurs dorsales et autres tensions musculaires.

Bien assis ? Bon début !

Lorsque vous vous glissez derrière le volant de votre voiture, vous appréciez de pouvoir configurer votre environnement de conduite pour qu’il vous corresponde, à vous et à vous seul(e). Cette sévérité dictée par un besoin de sécurité devrait tout naturellement être transposée à votre environnement de travail. Il s’agit, là aussi, de sécurité, celle de votre bien-être et de votre santé.

Le premier élément à surveiller est votre chaise de bureau. Votre morphologie – votre poids, votre taille – n’est pas celle de votre voisin de bureau, d’un membre de votre famille. Il sera donc primordial de choisir une chaise réglable en hauteur afin que vos jambes puissent être positionnées dans un angle confortable, mais également posséder un dossier réglable pour permettre un soutien optimal des lombaires, premières victimes des heures effectuées devant votre écran.

La chaise se devra également d’être stable (les bases à cinq branches ont prouvé dans ce domaine leur efficacité) et posséder une assise en concordance avec vos caractéristiques physiques. Trop profonde, elle vous obligera à rester en « équilibre » sur son bord tandis que si elle ne l’est pas assez, vous risquez de passer de longues heures en posture délicate.

Ajoutez à cela des éléments de confort comme l’appuie-tête et/ou les accoudoirs réglables pour correspondre à votre carrure et vous ne rechignerez plus à effectuer quelques heures supplémentaires.

Votre espace de travail ? Un espace de vie !

Vous êtes bien assis ? Cela ne suffit malheureusement pas ! La table sur laquelle vous allez travailler revêt, elle aussi, une importance majeure.

Trop basse, elle vous obligera à vous plier en deux pour être à bonne distance de vos documents. Trop grande, elle vous mettra en extension constante, une véritable torture pour votre dos, dans un cas comme dans l’autre. La taille de la table vous permettra également de glisser vos jambes plus facilement.

L’écran, après une mauvaise chaise, est sans doute le deuxième élément qui entraîne le plus de douleurs chez celles et ceux qui doivent rester de longues heures d’affilée à leur poste de travail. Et nous ne parlons pas seulement ici de la qualité de l’image qui, aujourd’hui, est somme toute assez constante grâce à l’émergence des écrans plats. Il n’en reste pas moins que la luminosité constante et, pour les écrans cathodiques, le rafraîchissement de l’image peuvent entraîner des fatigues oculaires.

Un écran positionné trop bas ou trop haut par rapport à la personne qui l’utilise obligera celle-ci à faire des efforts au niveau du cou et des épaules. Il s’agit là encore d’un élément extrêmement personnel qui sera fonction de la taille des personnes, mais aussi de leur acuité visuelle, …

Généralement, on estime que l’écran doit se trouver à un bras de distance de votre visage, le bras tendu, droit, à  hauteur d’épaule.

Le clavier et la souris doivent, eux aussi, être positionnés de telle manière qu’ils n’entraînent que peu de fatigue musculaire. Idéalement, il sera donc réglable en inclinaison afin de vous permettre de garder les poignets le plus en ligne possible avec le reste de votre avant-bras. Certains appellent ça la position neutre. Nous lui préférons le qualificatif de confortable…

Vous êtes seuls maîtres à bord…

Pour reprendre l’exemple de la voiture, vous êtes seul(e) maître à bord lorsqu’il s’agit de travailler dans un espace ergonomique. Vous avez la chaise, le plan de travail et les outils informatiques correspondant le mieux à vos attentes ? Parfait ! N’oubliez pas de vous ménager !

Il existe mille et une façons d’augmenter votre confort lorsque vous travaillez. L’ergonomie des matériels est bien évidemment importante, mais vous n’oublierez pas non plus de ne pas rester dans la même position plus d’une demi-heure. Bougez et alternez les activités vous obligeant à vous lever avec celle imposant la position assise. Vous ne pouvez qu’être assis(e) ? Profitez de ce besoin de mouvement vous rendre personnellement dans le bureau d’à côté plutôt que de transmettre votre requête par téléphone…

D’un point de vie purement technique, rappelez-vous que tous les moniteurs possèdent aujourd’hui des fonctions de réglages permettant de contrôler la luminosité, le contraste ou tous ces éléments qui peuvent fatiguer votre vue. De même, l’éclairage de la pièce est, lui aussi, primordial à votre confort, mais cela, nous en reparlerons.

Enfin, n’hésitez pas à demander que l’on vous fournisse ces équipements comme un rehausseur d’écran, un porte-document ou un repose-pied. Inutiles aux yeux du plus grand nombre, ceux qui ont franchi le pas se réjouissent de l’effet confort apporté.

Vous le voyez, être mal, souffrir, devant son bureau n’est pas une fatalité et il suffit le plus souvent d’une réflexion en profondeur, d’une analyse des paramètres à prendre en compte, pour changer radicalement vos sensations.

Bienvenue sur le site Efficience

Nec sane haec sola pernicies orientem diversis cladibus adfligebat. Namque et Isauri, quibus est usitatum saepe pacari saepeque inopinis excursibus cuncta miscere, ex latrociniis occultis et raris, alente inpunitate adulescentem in peius audaciam ad bella gravia proruperunt, diu quidem perduelles spiritus inrequietis motibus erigentes, hac tamen indignitate perciti vehementer, ut iactitabant, quod eorum capiti quidam consortes apud Iconium Pisidiae oppidum in amphitheatrali spectaculo feris praedatricibus obiecti sunt praeter morem.

Procedente igitur mox tempore cum adventicium (h2)

Et est admodum mirum videre plebem innumeram mentibus ardore quodam infuso cum dimicationum curulium eventu pendentem. haec similiaque memorabile nihil vel serium agi Romae permittunt. ergo redeundum ad textum.

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Quam ob rem cave Catoni anteponas ne istum quidem ipsum, quem Apollo, ut ais, sapientissimum iudicavit; huius enim facta, illius dicta laudantur. De me autem, ut iam cum utroque vestrum loquar, sic habetote.

Primi igitur omnium statuuntur Epigonus et Eusebius ob nominum gentilitatem oppressi. praediximus enim Montium sub ipso vivendi termino his vocabulis appellatos fabricarum culpasse tribunos ut adminicula futurae molitioni pollicitos.

Oportunum est, ut arbitror, explanare nunc causam, quae ad exitium praecipitem Aginatium inpulit iam inde a priscis maioribus nobilem, ut locuta est pertinacior fama. nec enim super hoc ulla documentorum rata est fides.

Légende de l’image

Ut enim benefici liberalesque sumus, non ut exigamus gratiam (neque enim beneficium faeneramur sed natura propensi ad liberalitatem sumus), sic amicitiam non spe mercedis adducti sed quod omnis eius fructus in ipso amore inest, expetendam putamus.

Homines enim eruditos et sobrios ut infaustos et inutiles vitant, eo quoque accedente quod et nomenclatores adsueti haec et talia venditare, mercede accepta lucris quosdam et prandiis inserunt subditicios ignobiles et obscuros.

Montius nos tumore inusitato quodam et novo ut rebellis et maiestati recalcitrantes Augustae per haec quae strepit incusat iratus nimirum quod contumacem praefectum, quid rerum ordo postulat ignorare dissimulantem formidine tenus iusserim custodiri

Hanc regionem praestitutis celebritati diebus invadere parans dux ante edictus per solitudines Aboraeque amnis herbidas ripas, suorum indicio proditus, qui admissi flagitii metu exagitati ad praesidia descivere Romana. absque ullo egressus effectu deinde tabescebat immobilis.

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Quanta autem vis amicitiae sit, ex hoc intellegi maxime potest, quod ex infinita societate generis humani, quam conciliavit ipsa natura, ita contracta res est et adducta in angustum ut omnis caritas aut inter duos aut inter paucos iungeretur.

Top 10 des sites internets utiles en prévention des risques professionnels

Les sites internets institutionnels en prévention des risques professionnels :

  • Institut National de Recherche et de la Sécurité (INRS) : Site de l’Inrs
  • Ministère de l’Emploi et de la Solidarité – Santé et Sécurité au Travail :
    http://www.sante-securite.travail.gouv.fr
  •  Assurance maladie – Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) :
    http://www.risquesprofessionnels.ameli.fr
    Vous y trouverez, notamment, la présentation des principales statistiques de la sinistralité par type d’activité.
  • Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) :
    http://www.anact.fr . Le site présente : les contacts en région, le contrat d’objectifs et de performance et une large base documentaire et méthodologique.
  • Eurogip : http://www.eurogip.fr 
    Le site coordonne les travaux français et européens des organismes notifiés pour les équipements de protection individuelle et les machines.
  • Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS) :
    http://www.ineris.fr
  • Ministère de l’Emploi et de la Solidarité : http://www.travail.gouv.fr
  • Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP) : http://www.oppbtp.fr
  •  Institut de veille sanitaire (INVS) : http://invs.santepubliquefrance.fr
    Le site met à disposition, toute l’information épidémiologique couvrant l’ensemble des champs de la santé publique. Un espace thématique permet d’accéder à l’ensemble des dossiers portant sur une ou plusieurs pathologies.
  • Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail : http://www.cchst.ca/

 

Quelle méthodologie d’analyse des risques liés à la manutention manuelle

Efficience Ergonomie met à votre disposition un choix de méthodes et des outils destinés à l’évaluation des risques liés à la manutention manuelle.

Les objectifs de ces méthodes peuvent être rassemblés en 4 catégories :

  • Quantifier le risque
  • Renseigner le préventeur sur le risque
  • Proposer une recherche de solution
  • Estimer les atteintes à la santé

Comment dépister les risques liés à la manutention manuelle ?

  • Norme O.S.H.A Occupational Safety and Health Association l’outil permet un dépistage de base à partir d’une chek-liste élémentaire qui ne fait que détecter les conditions les plus mauvaises.
  • Méthode SIRTES propose aux salariés un tableau des postures de travail qui permet de comprendre quelles sont les positions défavorables, celles qui sont adéquates et les aide à faire évoluer leur situation de travail des premières vers les secondes.
  • Méthode FIOH il s’agit d’une méthode simple d’évaluation des facteurs de risques professionnels, avec détermination d’un score final.
  • Méthode développé par Kemmlert les 35 questions du questionnaire n’ont pour but que de constater une posture, un effort, une répétition dangereuse.

Comment analyser les risques liés à la manutention manuelle ?

  • La méthode d’analyse de la charge physique de travail est un outil INRS, qui permet de repérer et d’analyser les facteurs de risques pour l’appareil locomoteur en tenant compte de la globalité des composantes de l’activité.
  • Méthode FIFARIM (Fiche d’Identification des Facteurs de Risques liés à la Manutention) permet de renseigner une fiche de 26 items afin d’identifier les 4 aspects les plus défavorables et donc les 4 aspects à améliorer prioritairement.
  • Grille BES (Belgiam Ergonomics Society) Cette méthode vise l’identification simple des principaux facteurs de risque dorsolombaire afin de choisir les stratégies de prévention les plus appropriées et de préciser la nécessité d’évaluations supplémentaires.

Pourquoi les échauffements musculaires avant le travail ?

Pourquoi s’échauffer ?

L’échauffement diminue le risque de blessures en préparant le corps à l’effort. Voyons ça de plus près…
Comme son nom l’indique, l’échauffement a pour but d’élever la température du corps (de 37° à 38° environ) . À froid, notre organisme n’est pas prêt à l’effort : la respiration est lente, le cœur est au repos, nos muscles sont raides. L’échauffement va permettre de préparer progressivement le corps à l’effort en élevant sa température.

Un risque de blessure diminué

Un échauffement bien mené permet de diminuer le risque de blessures :

  • La résistance mécanique des muscles, tendons et ligaments diminue avec la chaleur ce qui augmente leur souplesse.
  • Les tendons sont plus élastiques et les muscles plus souples ce qui diminue le risque de déchirure et d’élongation.
  • Le système nerveux transmet les informations sensorielles et motrices. Il permet donc une meilleure coordination une fois échauffé, ce qui diminue le risque de faux-mouvements et de chutes.

Les bénéfices de la pratique des échauffements

Pour les bénéficiaires c’est une préparation du corps, on se sent mieux, on a fait attention à soi, on se sent plus réveillé et en forme. Souvent, les collaborateurs, en prenant conscience de leur corps, adoptent une meilleure hygiène de vie et refont du sport. Ils envisagent le travail sous un angle plus positif.

Pour l’entreprise :

  • Meilleure image, l’entreprise prend soin de ses salariés.
  • Baisse significative des accidents du travail et des arrêts maladie.
  • Et de fait, un impact financier : baisse des frais liés aux remplacements des salariés et baisse des primes versées aux caisses d’assurance maladie.

Comment être accompagné

Efficience Ergonomie accompagne les entreprises dans la conception et l’appropriation de la pratique d’échauffement physique avant travail. Les exercices d’éveil musculaire pourront être animés et pratiqués par des référents internes ou des intervenants externes.

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Fiche métier de l’ergonome

Analyser

À la demande d’une entreprise ou d’une collectivité qui souhaite, par exemple, réduire les risques d’accident ou améliorer les conditions de travail, l’ergonome commence par analyser l’existant en réalisant une étude de terrain. Aménagement des locaux, bureaux, postes de travail, organisation de la production, matériels utilisés… tout est passé au crible. Il examine ensuite la dimension humaine du travail, en particulier les effets de l’activité sur la santé des personnes. Cette phase est faite d’observations, d’entretiens avec les personnes concernées, de vidéos…

Diagnostiquer

À partir des éléments recueillis sur le terrain, l’ergonome rédige une offre d’intervention et formule des recommandations. Il suggère aussi des changements dans le choix des matériels ou de l’éclairage, par exemple.

Faciliter les changements

En collaboration avec d’autres professionnels, l’ergonome en milieu industriel conçoit des produits plus efficaces, réorganise les postes de travail, améliore les notices d’utilisation, participe à l’évolution du contenu des tâches. Il est aussi chargé de rappeler et de faire appliquer les normes existantes. Toute nouvelle machine installée dans une entreprise doit comporter des certificats de conformité qui engagent la responsabilité de l’ergonome.

Un profil pluridisciplinaire

L’ergonome travaille en suivant une méthodologie d’intervention spécifique à sa profession mais, comme son approche est globale, il doit tenir compte de différents facteurs (physiques, cognitifs, sociaux, organisationnels et environnementaux) en plus des spécificités propres au secteur et à l’entreprise dans laquelle il intervient. Outre une solide culture générale et scientifique, il possède des connaissances en physiologie, psychologie, sociologie, linguistique, informatique, droit du travail…

Attentif et négociateur

L’ergonome sait écouter et dialoguer, analyser et synthétiser les faits observés. Amené à conduire des projets, il doit saisir l’importance des enjeux et parvenir à faire dialoguer des parties aux points de vue différents. Il doit en outre savoir rester à sa place sans prendre parti et posséder des capacités de conviction pour faire passer ses idées avec douceur et fermeté.

Il doit être curieux, créatif et faire preuve d’innovation car, parfois, il est amené à trouver des solutions qui n’existent pas encore ou à trouver un compromis inédit pour satisfaire différents points de vue. Une veille sur ses domaines d’intervention et le recours à la formation continue lui permettent de rester efficace.

Quels facteurs de risque sont associés à l’utilisation d’une souris ?

La répétitivité de ces contraintes biomécaniques sont caractérisées par leur faible niveau d’intensité, néanmoins elle peuvent conduire à des sur-sollicitations musculaires, voire à des TMS de cette partie du membre supérieur. Le syndrome du canal carpien est l’une des maladies professionnelles les plus fréquentes chez les personnes utilisant un clavier et sa souris d’ordinateur.

Comment peut-on diminuer les risques de fatigue ou de blessures lors de l’utilisation d’une souris ?
Un poste de travail bien conçu et muni d’une souris appropriée contribue à prévenir l’inconfort et les blessures. Les suggestions ci-après peuvent aider à prévenir ou à réduire ces blessures.

  • Ne pas saisir la souris trop fermement. La tenir de façon lâche et conserver une prise détendue.
  • Tenir le poignet bien droit. L’avant-bras, le poignet et les doigts doivent tous être dans le même axe (Figure 1).
  • Offrir un appui-bras lors de la manipulation de la souris (accoudoirs du siège, plan de travail, repose bras…(Figure 2)
  • Protéger votre poignet. Les recherches portant sur l’appuie-poignet ne permettent pas de formuler des recommandations claires. L’emploi incorrect d’un appuie-poignet peut exercer davantage de tension sur le canal carpien logé dans le poignet, et limiter la circulation sanguine en direction et en provenance de la main, ce qui peut favoriser l’apparition du syndrome du canal carpien.
  • Garder la souris propre. Si la souris entraîne de petits sauts à l’écran ou perd un peu de sensibilité, une accumulation de poussière sur les roulements ou le capteur laser pourrait en être la cause.
  • Alterner l’utilisation de la souris d’une main à l’autre, si possible, vous utilisez des muscles différents, ce qui réduit le risque de blessure.
  • Utiliser les raccourcis et les touches de fonction du clavier, au lieu de la souris, chaque fois que cela est possible.
  • La souris doit être à portée de la main, au même niveau que le clavier.
  • À l’aide du panneau de configuration de Windows, il est possible de modifier les réglages pour l’utilisation d’une souris pour gauchers.

Le métier d’ergonome consiste à améliorer le quotidien des salariés

Que fait-il ?

Le travail de l’ergonome vise à améliorer les conditions de travail des salariés d’une entreprise ou d’une industrie. Il doit trouver des solutions pour préserver la santé du personnel et optimiser sa condition physique et morale. Il contribue ainsi au développement économique de l’entreprise, en améliorant les conditions de production.

Comment travaille-t-il ?

L’ergonome a pour objectif l’amélioration de la sécurité et du bien-être de tous les employés. Pour y parvenir, il observe l’environnement et les personnes au travail. Il recueille un maximum d’informations en organisant des réunions ou des entretiens individuels. Il peut alors effectuer un diagnostic et proposer les solutions aux problèmes rencontrés. Il doit, par exemple, adapter l’outil informatique aux utilisateurs : comment procéder pour qu’ils n’aient pas de problèmes de vue ou de dos ? Il cherche aussi à réduire les nuisances sonores ou à adapter une chaîne de production. Il lui faut donc négocier avec la direction ou les syndicats la mise en place de ces opérations, chiffrer leur coût financier et planifier dans le temps leur déroulement.

Où exerce-t-il ?

Sollicité par un service des ressources humaines, un chef d’entreprise, un bureau d’études ou des syndicats, l’ergonome partage son temps de travail entre les études sur le terrain et son bureau, dans lequel il finalise ses recherches.